La dernière mise à jour de Google Translate – qui transforme cette application en interprète en temps réel – a été annoncée comme nous rapprochant d’un « monde où la langue n’est plus une barrière ». Malgré quelques ratés, elle laisse entrevoir un avenir où il n’y aura plus de malentendus entre les langues ou, du moins, capables de changer le cours de l’histoire. BBC Culture revient sur les plus grandes erreurs de traduction du passé, avec un astronome du XIXe siècle découvrant des signes de vie intelligente sur Mars ou avec un président américain exprimant son désir sexuel pour toute une nation.
La vie sur Mars
Lorsque l’astronome italien Giovanni Virginio Schiaparelli commence à cartographier Mars en 1877, il déclenche par inadvertance tout un mouvement de science-fiction. En tant que directeur de l’Observatoire de Brera à Milan, il étudie alors les zones sombres et claires à la surface de la planète rouge et les appelle « mers » et « continents » ou encore désigne les grandes traces rectilignes avec le mot italien « canali ». Malheureusement, ses collègues étrangers se mettent à traduire ce mot par « canaux » lançant ainsi une théorie selon laquelle ces « ouvrages » auraient été créés par des formes de vie intelligentes sur Mars.